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/ Paul Vialar
Titre : | La cravache d'or | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Paul Vialar, Auteur | Editeur : | Paris : Ed. J'ai Lu | Année de publication : | 1978 | Importance : | 1 vol.372 p.) | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 17 cm | Langues : | Français (fre) |
La cravache d'or [texte imprimé] / Paul Vialar, Auteur . - Paris : Ed. J'ai Lu, 1978 . - 1 vol.372 p.) : couv. ill. en coul. ; 17 cm. Langues : Français ( fre) | |
Exemplaires
Disponibilité |
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08001000000794 | R VIA | Livre | Bibliothèque de Seux | Romans Adultes | Disponible |
Après la mort de sa mère, ce fut à Gaston Poulenc [1852-1948], fondateur des usines Rhône-Poulenc, nommé son subrogé tuteur, que Vialar dut « de ne pas être devenu un chenapan ». Sa femme, disparue peu de temps avant elle, était une amie de Geneviève Vialar : c’est pourquoi il s’occupa jusqu’à sa mort du « petit Paul », lequel lui dut aussi la découverte et l’amour de la chasse, ainsi que son premier fusil. En 1916 Paul Vialar s’engagea dans les Corps Francs, malgré la mort de son demi-frère Pierre, tué la même année dans la Somme. Paul Vialar sortit indemne de la Grande Guerre qui, pour lui, se poursuivit jusqu’en 1919 : il fut envoyé en Orient, en Turquie, en Roumanie et en Bulgarie.
Indemne mais marqué, il écrivit plus tard : « La guerre ! La guerre m’a mis en face de la mort et c’est cette mort, tantôt acceptée avec résignation, tantôt repoussée avec terreur, tantôt admise comme le nécessaire passage du témoin dans une course, que l’on ne peut courir tout seul : celle de l’humanité. C’est cette guerre qui m’a fourni le thème central de beaucoup d’ouvrages. Il reprit ses études et sortit en 1921 de l’école HEC. Cette même année il publia son premier recueil de poèmes : Le Cœur et la boue, avant de se tourner avec succès vers le théâtre, durant près de dix ans. Il a connu Robert Denoël et son associé Mr Steele dans les années 1930 et ont tout de suite sympathisé. Pourtant à l'époque, il était seulement l'auteur dramatique joué avec succès à Paris. Nul sait si cela vient de cette rencontre, mais peu de temps après il écrivit son premier roman : Fatome qui portait à l'éditeur, Emile-Paul, où Jean Giraudoux, alors directeur littéraire de la maison, l'accepta et le fit publier en 1931. Emile-Paul lui fit alors signer un contrat qui lui assurait ses neuf romans suivants.