Titre : | Le Crépuscule au loin | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Élie Wiesel (1928-....), Auteur | Editeur : | Paris : Librairie générale française | Année de publication : | 1987 | Importance : | 1 vol. (278 p.) | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-253-04637-0 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Au commencement était non pas le Verbe, mais la Folie. Folie du monde. Folie de l'Histoire. Folie de ce vieux Juif croisé, voici quarante ans, dans le ghetto de Rovidok. Folie de ces prophètes, entre démence et enfance, qui peuplent à nouveau l'univers de Wiesel. Et puis folie, surtout, de cette étrange maison de fous, à New York, où le narrateur est venu chercher les traces de Pedro, cet ami d'autrefois, disparu au lendemain de la guerre, et sur qui pèsent de terribles soupçons. Le narrateur échappera-t-il lui-même à la folie ? Résistera-t-il à la capiteuse proximité de ses singuliers personnages entre lesquels se trouve, il le sait, la clé de l'énigme qu'il est venu déchiffrer ? Jusqu'au dernier moment, jusqu'au dernier souffle d'une intrigue qui conduit le lecteur de mystère en mystère, ces questions resteront en suspens. A mi-chemin du roman métaphysique et du roman policier, du livre prophétique et du récit d'aventures le plus débridé, voici le premier livre d'Elie Wiesel depuis son prix Nobel de la Paix. |
Le Crépuscule au loin [texte imprimé] / Élie Wiesel (1928-....), Auteur . - Paris : Librairie générale française, 1987 . - 1 vol. (278 p.) : couv. ill. en coul. ; 17 cm. ISBN : 978-2-253-04637-0 Langues : Français ( fre) Résumé : | Au commencement était non pas le Verbe, mais la Folie. Folie du monde. Folie de l'Histoire. Folie de ce vieux Juif croisé, voici quarante ans, dans le ghetto de Rovidok. Folie de ces prophètes, entre démence et enfance, qui peuplent à nouveau l'univers de Wiesel. Et puis folie, surtout, de cette étrange maison de fous, à New York, où le narrateur est venu chercher les traces de Pedro, cet ami d'autrefois, disparu au lendemain de la guerre, et sur qui pèsent de terribles soupçons. Le narrateur échappera-t-il lui-même à la folie ? Résistera-t-il à la capiteuse proximité de ses singuliers personnages entre lesquels se trouve, il le sait, la clé de l'énigme qu'il est venu déchiffrer ? Jusqu'au dernier moment, jusqu'au dernier souffle d'une intrigue qui conduit le lecteur de mystère en mystère, ces questions resteront en suspens. A mi-chemin du roman métaphysique et du roman policier, du livre prophétique et du récit d'aventures le plus débridé, voici le premier livre d'Elie Wiesel depuis son prix Nobel de la Paix. |
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Elie Wiesel a une enfance pauvre, mais heureuse à Sighet, dans la région de Marmatie (Roumanie) d'abord épargné par la guerre. Mais à 15 ans, comme tous les Juifs de la zone hongroise de Transylvanie, il est déporté avec sa famille par les nazis à Auschwitz-Birkenau, puis Buchenwald. Il y perdra ses parents et sa sœur. Le récit de cette captivité se retrouve dans l'ouvrage La Nuit.
Libéré par les Américains, il passe une dizaine d'années en France, durant lesquelles il fait des études de philosophie à la Sorbonne. Apatride, il écrit pour le quotidien israélien Yediot Aharonot, ce qui lui permet de parcourir le monde et de rencontrer d'importantes personnalités, des artistes, des philosophes, et des chefs d'États. Il se lie d'amitié avec François Mauriac qui l'aidera à publier sa toute première œuvre, La Nuit et Golda Meir.
À trente ans, il commence à décrire son expérience concentrationnaire, à témoigner pour les victimes de la Shoah. Ainsi commence une longue œuvre littéraire. Outre une quinzaine de romans, Elie Wiesel est l'auteur de trois pièces de théâtre, de nombreux essais traitant de sujets d'actualité, de judaïsme (avec notamment la série des Célébrations : hassidique, biblique, talmudique, prophétique), le lien entre tous ces ouvrages se situant dans la défense de la Mémoire. Plus qu'un romancier, un dramaturge ou un essayiste, Elie Wiesel se définit avant tout comme un conteur. Devenu citoyen américain en 1963, il obtient une chaire en sciences humaines à l'université de Boston. Il a entre autres soutenu la cause des juifs d'Union soviétique.